lundi 26 novembre 2007

Thanksgiving

métro : saint-paul
adresse : 20, rue Saint Paul
site internet : http://www.thanksgivingparis.com/
réservation : 01 42 77 68 28

J'adore paris, c'est une ville passionnante, toujours en mouvement avec des possibilités infinies. Cette dernière caractéristique n'est pourtant pas sans danger. Quand on sait qu'on peut tout faire, le risque de ne rien faire n'est il pas démultiplié ?

On peut pratiquer la pelote basque, manger tibétain, trouver du champagne à minuit, apprendre l'arménien sans parler des musées. Pour toutes les personnes ayant une tendance à la proscratination Paris est à la fois un rêve, tout est à porter de main, et un cauchemar, on peut se réveiller en ayant l'impression d'être passé à coté de nos envies se contentant d'avoir la certitude qu'elles pouvaient être satisfaites.

Je mesure tout de même ma chance au hasard de certaines conversations, de certains regards étonnés "tu as brunché cajun ?" c'est en effet une spécialité du restaurant thanksgiving. Je me demande alors si en plus d'être stressé et prétentieux le citadin n'aurait pas une tendance à l'insatisfaction chronique. Ou alors peut-être que c'est moi ? Ce goût de trop peu qui s'accroche aux personnes que j'aime et aux bon moments.

A noter : en plus du brunch cajun le samedi le restaurant propose un très bon brunch traditionel le dimanche. On y trouve aussi une petite épicerie avec des produits typiques américains à emporter.


dimanche 25 novembre 2007

Les bobos


Allô maman, bobo
. Alain Souchon était visionnaire ! Et ce n’est pas parce que Renaud reconnaît humblement être un peu des leurs que ça lui garantit l’exclusivité de la gentille moquerie.
Dans le carcan sans cesse renouvelé des concepts de « way of life » importés des Etats-Unis, celui de « bobo » est sans conteste celui qui brasse le plus de paradoxes. Au fond, l’idée même de rassembler tous les principes antagonistes qu’il inclut au sein d’un même profil sociologique est paradoxale. Et pas bobo du tout… Car notre bobo se refuse obstinément à entrer dans une case. Il veut se démarquer de la masse -tout autant que des siens.

Difficile d’être à la fois «conservateur, conformiste, fermé à la littérature et aux arts» (définition de bourgeois, dictionnaire Hachette) et
dans le même temps, de «mener une vie irrégulière et désordonnée» (définition de bohème, dictionnaire Hachette) ! Le bobo est un fourre-tout conceptuel, sans cohérence aucune (et ça l’arrange bien). Mais loin de le revendiquer ou même de l’assumer, il est bien le dernier à le savoir.

Une mise au point s’impose… Ne les blâmons pas avant d’avoir opéré une petite introspection. Et si nous étions tous des graines de bobos qui s’ignorent ? A l’heure où la mondialisation matérielle et culturelle flirte de façon exponentielle avec les préocuppations envionnementales, nous nous trouvons tous confrontés à un paradoxe géant, et à des choix éthiques en terme de consommation. Désormais conscients du fait que ces choix impliquent des conséquences déterminantes, et ce à grande échelle, consommer devient (devrait devenir ?) un acte responsable. Parallèlement, tout aussi conscients d’être conditionnés par notre société de consommation mondialisée, nous nous trouvons noyés dans le choeur assourdissant des sirènes de la consommation de masse, auquel peu d’entre nous trouve facile d’échapper (ou désire réellement échapper). Ne soyons pas hypocrites.

Il n’est pas besoin de rappeler que l’offre suit la demande… et inversement.
Il serait peut-être temps de trouver un féminin au mot bobo

mercredi 21 novembre 2007

Chez Lili et Marcel

métro : quai de la gare
adresse : 1 Quai d'Austerlitz

J'aime bien les plantes mais je ne suis pas sure que la réciproque soit vraie. Comme beaucoup j'apprécie d'avoir un appartement avec un peu de verdure mais je dois procéder à un renouvellement assez régulier. Parmi les irréductibles je possède un pied d'éléphant, cadeau de pendaison de crémaillère qui, depuis plus de deux ans, résiste aux assauts du chat, aux arrosages approximatifs et au peu de luminosité. Ma petite faiblesse ce sont les orchidées, j'ai remarqué qu'il fallait en acheter trois pour en avoir une qui tienne le coup et ça ne dépend pas forcément du prix qu'on y a mis au départ. Pour ces raisons j'aime bien aller chez Truffaut qui propose un grand choix pour des prix raisonnables.

Celui de Paris se trouve à coté du parc de Bercy, on peut s'y balader et pic-niquer ou, si on a un peu plus de temps, déjeuner chez Lili et Marcel. Ce restaurant est très agréable en été grâce à sa terrasse. C'est une brasserie classique mais bonne ce qui n'est pas si courant. Le week-end les prix varient autour de 25 € par personne.

mardi 20 novembre 2007

Marie-Thé

adresse : 102 rue du cherche-midi
métro : saint placide
réservation : 01 42 22 50 40


Ce petit salon de thé se trouve après la rue Saint-Placide, qui compte de nombreuses boutiques de décoration. On y trouve également un grand magasin de loisirs créatifs : Créa. Le plus simple, vu sa taille réduite, est de commencer par le salon de thé avant de partir à l'assaut des boutiques. La formule brunch est à 19 €, pour ce prix vous avez droit à une boisson chaude, un jus d'orange, un fromage blanc, un scone, un pancake, des tartines et des oeufs brouillés. Le jus d'orange, le scone et le pancake étaient maison et particulièrement savoureux. Il y a également un large choix de thé et l'endroit est entièrement non fumeur. En revanche le pain était un peu sec et il y avait beaucoup de monde pour être plus tranquille mieux vaut prévoir d'arriver à partir de 14h.

lundi 19 novembre 2007

Once

Souvent, avant d'aller voire un film, j'essaye de ne pas lire les critiques. En revanche j'aime bien y jeter un coup d'oeil après. Je suis souvent perplexe, pour moi il n'y a pas d'un coté le grand cinéma et de l'autre le cinéma populaire. Je pense d'ailleurs qu'il est bien plus difficile de réussir une bonne comédie qu'une daube conceptuelle hyper ennuyeuse.

Mais bien sur souvent ce n'est pas si simple, certains films ne se classent pas facilement et leur intérêt n'apparaît qu'après un laps de temps. D'autres sont très agréables à regarder mais s'oublient aussitôt. Enfin il y a les films cultes dont on ne se lasse pas et qu'on prend plaisir à regarder.

Pour moi once rentre dans la deuxième catégorie, j'ai passé un bon moment mais je n'en ai pas retiré grand chose. Je ne me suis pas vraiment identifiée aux personnages, j'ai adoré la musique mais l'histoire m'a parue hyper classique. Les critiques sont vraiment bonnes et j'ai l'impression qu'il y a deux poids deux mesures. Qu'est ce qui selon eux distingue "un film simple et authentique", d'un film "convenu et sans originalité" ?

samedi 17 novembre 2007

Never Forever

L'avantage d'avoir une carte illimitée c'est que ça permet d'aller au cinéma sans trop se poser de questions. Dans un monde idéal j'agirais comme ça pour tous les domaines. Faire les choses sans à priori, conserver son regard neuf. Mais après plusieurs mois dans le même travail, plusieurs années avec les mêmes personnes c'est parfois difficile. Une routine finie par s'installer et les automatismes qui vont avec.

J'ai aimé l'histoire, le cadre, le rythme un peu lent. Les personnages sont tous très humains jusqu'à la fin on ignore l'issue. L'actrice principale est magnifique, avec de grands yeux bleus, un regard un peu triste et une grande générosité qui la rend attachante.

jeudi 15 novembre 2007

Images de demain

adresse : 141 rue Saint Martin
métro : rambuteau

Ce salon de thé se trouve à l'étage d'une boutique de décoration, à conseiller aux amis de Laura Ashley pour le coté anglais et surtout très chargé. Cela n'empêche pas les fauteuils d'être confortables et l'ambiance chaleureuse. Il se trouve juste en face de beaubourg, parfait pour se détendre après une exposition.